Pura Vida....: juillet 2014

Johanne s'envole vers Miami-Montréal

me revoilà seul avec Douchka;
le vide laissé par Johanne est d'autant plus grand que nous nous entendions bien mais Indiana Jones n'a pas d'états d'âme !!

Direction plein nord

je repasse par Ibarra, avec son marché fameux et ses chapeaux de toutes les couleurs

le paysage est encaissé et avec Leonce, on n'arrête pas de monter et descendre

Arrivée à Pasto; le temps de prendre l'assurance obligatoire ainsi qu'un abonnement téléphone et internet ; pour dormir je trouve un parc où promeneurs viennent déambuler;
l'occasion de sympathiser avec Paco, professeur d'architecture, qui écrit un bouquin

on passe la soirée ensemble: spaghetti et vin rouge;
il me donne des musiques colombiennes qu'il aime bien.

Je repars et prends en route une auto-stoppeuse;

en général, mon critère est basé sur les mensurations mais en Amerique du Sud ...
on prend qui se présente !!

elle va rejoindre sa tante qui est mourante à l'hôpital et lui apporte un paquet d'arachides de son jardin, qu'elle a cuisiné elle-même; et c'est délicieux

comme je conduis, j'ai droit à l'épluchage...

arrivée à Popayan, ville coloniale fort agréable avec sa grande place ombragée;

A 20 km, présence de thermes qui ferment à 2 heures du matin ;
j'y arrive le soir et le lieu se vide; la tombée de la nuit en trempant dans cette eau soufrée est merveilleuse (amis poètes: c'est le seul therme où un pet peut passer inaperçu !)

je prévois de faire l'escalade du volcan Puracé (4650m); et me retrouve au point de départ du sentier;
malheureusement la pluie ne cesse de tomber et les guides ne laissent pas partir le randonneur;
partie remise;

en descendant par la piste, je manque de perdre le pare-brise de Leonce:
les vibrations ont fendu le montant gauche et la vitre risque de se briser à chaque bosse...

je rentre doucement à Popayan et trouve un soudeur qui renforce le montant.

Direction le village de Silvia où vivent les Guambianos, peuple indigène très attaché à leur langue et leurs costume :
jupe bleue et châle frangé de rose pour les hommes , jupe noire et châle bleu pour les femmes

Arrivée à Cali, 3eme ville de Colombie, synonyme de SALSA...

Je fais souder le paramoteur par un sauvage (ça n'a pas tenu!)

puis vais admirer les couples qui vont danser en pleine après-midi

Mais Cali est trop grande pour moi; je préfère prendre la route et je fais le détour par le lac artificiel de Calima , long d'une trentaine de km dans une belle vallée fraiche.
Vol classique avec photos des restos...; je me pose et vois arriver un américain qui vit ma 1/2 du temps à Miami et l'autre moitié ici où il possède une maison au bord du lac; il me demande si je suis arrivé à décoller ? car lui a essayé mais n'y est pas arrivé; il a pourtant un moteur 185cc beaucoup plus puissant que le mien (125cc); il m'avoue qu'il boite et ne peut courir bien vite !
Une heure plus tard, il passe dans le ciel

il se pose et vient boire un verre puis repart comme il est venu;

Je démarche les restos et vous connaissez la suite:

Je remonte et passe par Buga connue pour sa basilique del senor des miracles...

En chemin je prend un stoppeur cette fois-ci: un lituanien qui vit à Bogota; Alex Leton
il est acteur dans des séries télévisées et revient de Cali où il est tombé amoureux d'une colombienne...(il a vraiment l'air épuisé... !)
Il sympathise avec Douchka et comme il habite Bogota, il pourra peut être la garder quand je partirai en Belgique et France en septembre...? on garde contact!

Passage par Salento, puis le joli village de Filandia

les bus de transport des voyageurs typiques de Colombie

le café onctueux...un vrai délice !

Arrivée aux thermes de Santa Rosa de Cabal, nichée dans un cadre éblouissant;

L'eau n'y est pas soufrée (avis aux intrépides!) et j'y arrive à la nuit tombée pour pas changer;

Je dors sur le parking désert et repart pour la zone de plantation de café
je m'arrête un peu plus loin car un champ s'offre à moi...je déplie mon aile et décolle...

plantation de café

un resto potentiel


Valentina

et la famille propriétaire du terrain de décollage

et le resto m'offre un tilapia frit pour la photo...!

en route vers la hacienda Venecia

l'endroit est digne d'un conte de fées

J'assiste à la visite donnée par Rubens

Rubens nous explique que "Juan Valdez" est une invention marketing, personnage créé pour vendre le café colombien

boite de parfums du café

que comme le vin,
le café peut avoir des parfums nombreux (40)

que le café le plus cher au monde est indonésien, car les graines de café sont d'abord ingérées par des singes et récupérées dans leurs déjections (nettoyées...santé !)

qu'il y a de nombreuses pubs pour vanter les qualités de ce café


tous les degrés de maturité se retrouvent sur l'arbustre

que le café de Colombie, grâce à son climat unique (situé entre l'équateur et le tropique du cancer)
se récolte toute l'année

que tous les 4 ans, pour relancer la production, les caféiers sont coupés et repartent à la base

que au bout de 4 coupes, on replante entre les caféiers de nouveaux plants

arracher les plants dans ce décor accidenté est impossible; donc on coupe et on replante entre

que "Indiana Jones" s'intéresse au café !

que Douchka prouve qu'un paon ça vole...

je remonte par Manizales et Leonce n'en finit pas de grimper et redescendre...

d'ailleurs les vélos trouvent des systèmes de remontée...

les paysages sont superbes; les plantations de café occupent la montagne

et des massifs de bambou flamboient dans la vallée;

ponctué de jolis villages coloniaux

arrêt restaurant sur la route avec photos de la famille

et partout, c'est la jeep willys qu'on rencontre

Arrivée à Medellin, coincée dans un vallon étroit, 2,3 millions d'habitants (trop pour moi)
Je prévois de laisser Leonce dans une station service et de prendre le seul métro de Colombie