dimanche 11 mai 2014

Jean-Pierre et Matthieu





 





Jean-Pierre et Mathieu arrivent à l'aéroport Jorge Chavez le dimanche soir, un jour plus tard que prévu (suite à l'annulation du vol Air France du samedi)







 Nous prenons directement la route du Sud avec arrêt à Pucusana pour passer la nuit après s'être régalé du délicieux plat préparé par Tiny pour nous 3.



Le matin, l'équipe est au complet, prêt à vivre cette aventure;






























déjeuner santé pour tous: mangue, maracuja, citron, flocons d'avoine, miel








opération : "montage des paramoteurs"; En 3 heures ils sont fin prêts.











Pendant que nous montons les machines, Google fait des photos de rue; vous pourrez sans doute nous voir à l'avenir sur le site google map à Pucusana !










Après un délicieux ceviche pris sur le port
 
et  le traditionnel tour de l'île pour voir les lobos de mer, nous partons sur Paracas car le candélabre nous attend...



Nuit dans le parc naturel de Paracas et  décollage  au lever du soleil
 (car le vent est souvent violent à cet endroit) ;
JP et moi partons en premier mais Mathieu a un souci de moteur;
superbe survol du candélabre au soleil naissant;  je rentre me poser plus vite pour permettre à Mathieu de faire quand même ce vol mythique avec mon moteur.




Quant à JP, on lui suggère par radio de continuer de voler jusqu'à la ville où nous le récupérons en repartant  vers le sud; il s'est posé au pied du monument de Paracas

Nous arrivons à l'oasis de Huacachina (où nous avions fait du buggy et du sandboard avec Carole et Renaud).










Le temps d'un bon petit repas





 et en l'air ;nous décollons JP et moi,
Mathieu n'ayant pas résolu son problème de réducteur;










beaucoup de vent sur les dunes et nous restons haut par sécurité.












les buggys se rassemblent au coucher du soleil

 Départ vers Nazca et pour arriver de nuit au village de Rio Grande, voisin de Palpa (où les survols de geoglyphes sont autorisés, contrairement à Nazca)
Nous décollons tous les 3, traversons la colline qui nous sépare de Palpa

 
 et commençons notre circuit pour découvrir les dessins que nous avons sélectionnés:
"la famille"
"le voyageur"



"'araignée"
"le colibri"

"l'oiseao Kozok"

"le Singe"

A l'atterrissage, un policier arrive en moto avec en passager le représentant du maire de Palpa...

...tout excité à l'idée de recevoir des photos de bonne qualité de leur patrimoine vu du ciel;
il nous explique bien que eux à Palpa seraient ravis d'avoir des paramotoristes pour survoler leurs trésors;  bonne nouvelle pour notre petit monde de passionnés !


Nous continuons vers la ville de Nazca et décidons de rester un jour de plus afin de survoler la plus haute dune du monde: cerro grande
Décollage au petit matin et l'ascension commence ; les photos parlent d'elle-même:







Départ vers Arequipa;  nous dormons au bord de la mer; le vent est fort et JP en profite pour faire du gonflage en attendant que le vent faiblisse...en vain.

Le matin,le vent a baissé et le plafond de nuages nous appelle..., prometteur au-delà d'un soleil étincelant dans un ciel bleu azur...
Mathieu retrouve un souci mécanique, (décidément il accumule) et nous attend au sol pendant que JP et moi traversons le plafond pour retrouver le "ciel promis".



Nous continuons vers Arequipa mais ne nous y arrêterons pas pour voler autour du Misty car le calcul des jours restants nous oblige à continuer la route...
Néanmoins petit vol prévu jusqu'au canyon distant de 10km;
 JP et moi décollons sans Mathieu; mon moteur semble ratatouiller un petit peu...
je continue cependant....

Arrivé au canyon, il s'arrête net; étant à 200m d'altitude, je m'éloigne des gorges et localise une maison près de hangars et m'y pose sans souci...

   Apparemment sans souci...    car je me suis posé dans une exploitation privée d'élevage intensif  de poulets, dont l'accès est interdit à toute personne étrangère à moins de subir une désinfection soignée; ils ont en effet  une sainte phobie du risque d'épidémie qui pourrait décimer toute la colonie; c'est en effet un élevage intensif : on y élève quand même un demi million de poulet !!!à 2€ le poulet...
    Tout le personnel est en état d'alerte et les vrais poulets débarquent pour établir des constats;


 JP a rejoint Mathieu , pris Leonce et me retrouvent pour m'accompagner au commissariat;

  le constat est établi au bout de 2 heures et se cloture d'un backshish pour le policier, trônant fièrement devant une affiche "NO  corruption para la policia !"

  Nous reprenons la route vers la frontiière chilienne;
   Arrêt à Tacna pour tenter de réparer le réducteur de Mathieu

mais la réparation se révélera sans succès; nous allons  dorénavant nous partager les 2 moteurs opérationnels


    On en profite pour acheter les superbes fruits trouvés au marché et partons vers la frontière chilienne que nous passons en fin de journée.
     La législation chilienne interdit l'entrée de fruits d'origine étrangère...nous qui venons de faire le plein !! On décide de prendre le risque et de les passer quand même en les dissimulant derrière la  toilette...


    C'est sans compter sur le flair du très beau golden retriever qui en 30 secondes à localisé la cachette secrète; et là en tant que suspect...nous voyons ce qu'est une vérification:
        Tout est ouvert :  malles, ailes, valises... et Léonce subit même un radiographie géante de son squelette.


    Bilan: convocation pour le conducteur (en l'occurence : moi) au tribunal d'Antofagasta prévue dans 8 jours (le policier a accepté d'attendre le départ de JP et Mathieu pour fixer le RV devant la justice) c'est moi qui m'y colle !  (faudra surtout que je me coiffe, me rase et m'habille bien !)


Nous repartons et arrivons à Arica, première ville chilienne, un peu déconfit; premier arrêt pour changer de l'argent chilien; pendant que Mathieu essaie de comprendre comment faire marcher le DAB, un chilien nous questionne sur l'étrange machine accrochée derrière Leonce et son regard s'illumine quand il comprend qu'avec un paramoteur on peut échapper à la police pour passer de la cocaine et cela sans souci pour le passage des frontières péruvienne et  colombienne...il nous propose de suite un petit job.... très très très très très très bien payé !!!!

Après avoir décliné l'offre (je vous jure que c'est vrai !) nous repartons vers le sud
    ⁃    Nous nous arrêtons à la tombée de la nuit pour privilégier un petit vol au lever du soleil dans un coin sympa.
    ⁃    Joli vol dans un canyon pour Mathieu (à qui j'ai prêté mon moteur) et JP;

je les récupère dans la vallée juste à temps car le vent se met à forcir subitement.

    Nous arrivons à Iquique, lieu béni des parapentistes car les dunes qui surplombent la ville permettent des vols d'anthologie grâce aux brises de mer face au relief.
      Nous décidons de continuer vers le sud, décidés à se ravitailler en carburant à l'aéroport d'Iquique, situé à 40km au sud...; comme dit Mathieu, "on a jamais vu un aéroport sans station service !!"
    et bien si, cela existe...bilan retour en arrière vers Iquique pour refaire un plein !


     on reprend la route et nous arrêtons près d'une mine de salpêtre; petit vol du matin ,
toujours en en se relayant sur les 2 machines restantes.

      On repart vers SanPedro d'Attacama où nous arrivons vers 15h, idéal pour survoler la vallée de la lune. L'altitude de 2400m y rend pour moi les décollages difficiles (JP a un nouveau moteur bien plus puissant)






   Le matin  encore un petit vol en périphérie de la vallée;
 j'en profite pour réparer 7 suspentes abîmées  (en effet , ma cage est tellement déformée qu'elle ne protège plus au décollage les suspentes de l'hélice qui tourne !) ,

chirurgien ça aide pour les sutures !






 et souder une pièce de mon pot d'échappement qui s'est cassée













Le temps d'un bon petit repas


et  nous partons vers le salar d'attacama, 100km plus au sud.




 

    Vol merveilleux à survoler les flamands roses et les étendues de sel.



   Nous avançons encore un peu afin de pouvoir décoller au lever du jour pour survoler les mines de lithium avec ses magnifiques bassins de couleur turquoise.





    Nous repartons vers Chacabuco, ville fantôme qui a connu son heure de gloire à l'époque où le nitrate était exclusivement extrait du sol et faisait du Chili un exportateur mondial; actuellement le nitrate est fabriqué par un procédé chimique, laissant des villages abandonnées au désert;
 
  JP est arrivé avec un matériel de folie qui permet de faire des photos 360°

 


 comme il y a trop de vent le soir pour voler,  alors nous "jouons" à faire des effets...


 mais joli petit vol au matin.

       Nous repartons vers Mejillones au bord de l'océan ; petit port situé à 35km de l'aéroport d'où doivent s'envoler JP et Mathieu samedi matin;
    très joli petit vol sur le village, son cimetière de chalutiers


   Je conduis JP et Mathieu, enchantés comme moi des merveilleux vols que nous avons réalisés pendant ces 12 jours.
     Malgré les ennuis de moteur de Mathieu nous avons des images merveilleuses et le projet de réaliser un film à présenter à la prochaine coupe Icare en septembre prochain.

    Nous nous y donnons tous rendez-vous.

et moi je me prépare à me coiffer pour ma comparution....!

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