dimanche 1 février 2015

De Uyuni à Tarija

Une fois Léonce propre, 
 
 
nous repartons de Uyuni, direction Potosi .
 
 La route est superbe, les massifs montagneux recèlent des couleurs incroyables !
 

En pleine pampa, au milieu de lamas, je tente encore une fois de décoller mais mon moteur 
 ne pousse décidément pas assez !
 
à peine frustré...vivement mon 185cc

Nous nous arrêtons au pied d'un à pic rocailleux de couleur rouge, en face d'un revendeur de Diesel en bidon.
 Le soir les lamas font comme les poules...qui rentrent seules au poulailler; 
les lamas rentrent dans leur enclos !
 
 
Et nous proposons l'apéritif aux passants
 

En Bolivie, le gouvernement à décrété que les étrangers achèteraient leur essence au prix fort ...
c'est à dire le prix européen..
Donc si je veux me débrouiller, 3 façons de détourner la règle :`
 - racheter du diesel à un camionneur plus cher que lui le paie mais moins que le prix "étranger" 
   directement en le siphonnant de son camion, 
- envoyer un bolivien à une station pour acheter du diesel  en lui laissant une commission, 
- acheter en bord de route, souvent dans des villages isolés qui ne possèdent pas de stations services,
   à des revendeurs  du diesel en bidons, un peu plus cher mais pas autant que pour l'étranger (de Camus).
 
Donc je rachète le carburant et sympathisons avec Dieter.

Le matin, il m'aide à réparer des petites choses, dont le Paramoteur ...!
Dieter et sa famille sont argentins et passent leur vacances chez belle-maman (je le plains...!)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et nous repartons visiter Potosi. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Sur la route, le paysage est rempli de cactus.
 
 
 

superbes fleurs au sommet
 
 
partout les cactus !
 20km avant Potosi, au bord de la route, un attroupement de gens : 
c'est une réunion communautaire des habitants du "quartier" (quelques maisons perdues de ci de là)
une fête entre voisins pour renforcer les liens.
 

 
 
 
 
 
 
Ils nous invitent joyeusement 
à  partager leur repas. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je sors une bouteille de vin,  subissons la série de séance photos: 
chacun veut visiter Leonce 
 


et être pris en photo à coté de nous...c'est amusant d'être une attraction!
 
 

Comme nous allons sur Potosi, nous emmenons un étudiant en droit, 
qui doit se rendre à la ville pour une fête avec ses copains. 
Nous le déposons au centre ville, faisons quelques courses au marché, 
 
Le Cerro Rico qui a fait la renommée de Potosi (Mine d'argent)
 et partons dormir aux thermes de Tarapaya , qui possède 1 bassin olympique 
et  1 autre public avec une eau à 38°C...!!
Le matin, réveil par un bain dans une eau tiède...excellent pour un réveil en douceur!

Et nous partons vers Tarija, plein sud...
Nous ratons  une intersection et prenons une route vers le sud, parallèle à celle qui va à Tarija. 
 Pour rejoindre la bonne route nous empruntons une piste (80km)  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 longeant un Rio dans des gorges spectaculaires,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 qui me font penser aux gorges du Dadès et du Todra dans le sud marocain...sublime !
 


Nous dormons sur une petite place de village rencontrée sur la piste.
Et on repart sur notre route enchanteresse ; nous rencontrons une famille qui vit dans ces gorges; 
 
 
 
ils possèdent un alambic (pour faire leur propre "singani", eau de vie à base de raisin. 
 
l'alambic

ils sont en train de cuire leur pain au four

les barriques de vin

Après des aux-revoirs chaleureux, nous repartons vers Tarija, dans ce paysage toujours aussi enchanteur...
 
 

À Tarija nous cherchons à dormir en dehors de la ville , près du lac de San Jacinto;  
 situé à 7km au sud de la ville, c'est une retenue d'eau tranquille et ravissante ,
où de nombreux pêcheurs s'adonnent à leur passe-temps favori. 
 
 
 
Petit vol près  du lac mais je me pose de suite car j'ai sous-estimé la force du vent en altitude 
 et me fait tellement secouer ...!!
 
la retenue d'eau de San Jacinto

Nous croisons Léonardo, bolivien souriant , cultivé (ingénieur),
 qui nous montre un chemin pour dormir tout au bord du lac.
Nous passons la soirée ensemble,  faisons  un feu...


 il a emmené sa guitare et il chante super bien.
 

 De plus il nous réveille le matin en nous apportant non pas des croissants chauds...
mais du maïs cueilli  à l'aube, et cuisiné dans la foulée.
 
au petit déjeuner, maïs chaud...
 
Nous rejoignons Tarija avec lui pour chercher une "lavanderia" , mangeons avec lui dans un bon resto;
 Léo nous achète aussi  20 litres de gasoil car en tant que bolivien il n'a aucune difficulté pour en obtenir.

Nous partons ensuite ensemble vers le sud,  sur la route des  vins.
Arrivée à  Concepcion  avec la visite de la Casa Vieja, la plus vieille bodega de la région. 
 

Le proprio semble intéressé par ma proposition:  2 caisses de vin pour les photos aériennes. 
Le resto à côté aussi:  repas pour les photos aériennes.
Une autre bodega semble intéressée elle aussi... Bref j'ai de nouvelles commandes.
 
 
 Nous découvrons le "vin au mètre!"
 
 
Vino X metros


Un tuyau de 2 m est rempli de vin et on aspire par une extrémité le contenu...





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Mais c'est un piège : 
car le contenu du tuyau 
fait moins qu'un verre !
 
 
 
 
 
Léo rentre sur Tarija pendant que nous cherchons un endroit sûr pour décoller.
À 4 km du village, en hauteur, un terrain de football se présente à nous.
Décollage à 2100 m d'altitude , survol des intéressés, 
 
la casa vieja vue du ciel
et je me repose près de Léonce. 
Apéritif au coucher du soleil...

Le matin, je trouve que la verrue  que j'ai sur le tibia droit depuis 2 mois  grossit de façon démesurée... 
 comme elle me gêne, et que j'ai tout le matériel, pas de sentiment, je l'enlève; 
petite anesthésie locale et zou, plus qu'un souvenir !!
 

Ensuite  je retrouve la Casa Vieja, la plus ancienne bodega de la région.
Et hop 2caisses de vin. 
Le restaurant était aussi intéressé...et hop un repas pour 2.
 

L'après midi on change de vallée, pour se diriger plus au nord, vers Santa Ana, 
où 3 bodegas trônent à 2km l'une de l'autre, et me font de l'oeil !
À la première, Kohlberg (fondée par une famille allemande) pas moyen de rencontrer un responsable. 
À la seconde, Aranjuez, je rencontre Diego qui est partant.
A la troisième, Casa Réal, on nous fait visiter les lieux et leur fabrication de Singani (eau de vie de raisin).
 
l'alambic

et la dégustation
Nous cherchons longtemps un endroit de décollage , tout ce que nous trouvons est un remblai de terre,
 pas vraiment dur, ni plat, mais qui pourrait servir.
On dort à côté du remblai ...mais il ne cesse de pleuvoir toute la nuit, ainsi que toute la matinée !
Le chemin est boueux et nous inquiète pour Léonce !
À midi, la pluie s'arrête....le soleil fait une apparition furtive...je grimpe sur le remblai: 
c'est encore un peu "gadoue"...comme dirait Delpech:
"On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue..."
 mais d'ici une heure ça pourra peut être le faire...?

J'installe mon aile en évitant les flaques, monte mon moteur sur le remblai et attends une petite brise.
20 minutes suffisent et je décolle  dans une risée , vire rapidement pour éviter la ligne haute tension
 et prend lentement  de la hauteur (on est à 2100 m d'altitude car Tarija est réputé  "le vin le plus haut du monde")

À 200 m du sol,  je réalise vite les clichés car je vois très clairement la piste de l'aéroport 
et la zone d'approche des avions est seulement  à 2km. 
 
Aranjuez
Casa Real
Kohlberg
Sûr qu'à la tour de contrôle ils doivent se demander ce qu'est ce "petit parasite" sur leur écran radar...!
Et s'ils leur vient l'idée d'envoyer la police pour vérifier ...?

Aussi je me pose rapidement, plie l'aile et range le Paramoteur pour rapidement déguerpir...
Aranjuez a gagné la médaille d'or mondiale du meilleur Tannat 2012 (cépage)
 
 
 
 
 
À Tarija, je fais bingo 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
avec Aranjuez 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
et Casa Réal,
 
 
 
 
seul le gérant de Kohlberg n'est pas joignable...
On dort au bord du lac de San Jacinto, où nous avions passé une soirée animée avec Léo.
 
 
 
 
 
 
 
Le matin j'ai rendez-vous chez le garagiste pour s'occuper 
de cette fuite sur le radiateur qui devient préoccupante.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 On démonte le radiateur et je pars chez le spécialiste radiateur
 qui désoude le tout, nettoie et resoude .


Retour au mécano, on remonte et on part à la recherche du gérant de Kohlberg: Eric
On finit par avoir un RV, il est enchanté et la transaction effectuée, on repart de Tarija avec au total une cinquantaine de bouteilles... de quoi accueillir Colette et Loic, 
mes prochaines "victimes" !

 Direction Potosi, mais nous nous arrêtons pour dormir 45km avant , afin d'éviter de dormir trop en altitude.
Et on repart pour arriver à Sucre, la ville mythique de Bolivie , où a été signé l'indépendance du pays.


à bientôt

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire