vendredi 13 février 2015

de Sucre à Lapaz


 Nous arrivons à Sucre, la ville chérie des Boliviens, le coeur de la nation depuis qu'y fût signée l'indépendance du pays.
Son mercado (marché) est fabuleux, avec ses échoppes de jus de fruits exotiques pressés,



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et ses restaurants sur le pouce. 


 Au centre du parc Bolivar, la petite tour Eiffel construite par lui-même



 Je trouve un soudeur qui a un TIG, un appareil à souder l'aluminium qui nécessite un gaz (argon)
pour souder...mon paramoteur qui continue à casser sur les routes cahouteuses de Bolivie !
Comme me dit Loïc: "il y a encore moyen de le souder ?"
(Loïc est  l'acheteur de mon paramoteur à la fin de mon périple.)

Emotion le matin où j'ai RV chez le soudeur: je ne trouve plus le trousseau de clefs de Leonce...?
On cherche partout sans succès, finalement je ressors le trousseau de sauvegarde et nous partons chez le soudeur. La matinée passe à souder et nous partons ensuite en dehors de la ville, un petit village à 30km au sud rechercher le calme de la campagne.
Dans la nuit j'ai une révélation: j'ai dû poser les clefs à l'entrée de Leonce, à côté ....de la poubelle
que j'ai déposé dans une poubelle du parc Bolivar
 Nous retournons dare dare pour vérifier...les poubelles sont vides !
Tant pis, mais faudra faire attention car les copies de ces clefs ne sont pas possible en Bolivie car ils ne possèdent pas ces modèles.

Nous partons vers les villages de tisseurs de Tarabuco et Candelaria.

à Tarabuco, Tiny sympathise avec une mamie

Nous prenons souvent des "locaux"  qui souhaitent profiter de Leonce comme transport en commun.



 L'une d'elles oublie sur la banquette un superbe châle rose

Arrivée à Canbdelaria, nous visitons le musée,


et bivouaquons dans  un endroit sublime


les murs d'enceintes ont une esthétique rare...


Retour vers Sucr, en s'arrêtant là où nous avions déposé notre auto-stoppeuse distraite, et en cherchant dans le village, on la retrouve pour lui rendre son châle; elle est aux anges !!!


Arrivés à Sucre, nous visitons le musée des dinosaures en périphérie de la ville.
 
En effet, grâce à la cimenterie Fancesa  qui racle les couches de chaux pour la fabrication du ciment, ils ont mis à jour une énorme plaque avec les empreintes de dinosaures.
 La plaque avec les empreintes se retrouve à la verticale car ce qui était une plage à l'époque, se retrouve verticalement après la tectonique des plaques.
en arrière plan, l'énorme plaque "d'empreintes digitales" qui s'est verticalisé
 
Le musée présente les différents genres grandeur nature .



 Le plus gros est herbivore 



et le tyrannosaure le plus méchant !

quoique...!

Ensuite, on se fait ensuite un repas gastronomique au meilleur restaurant de la ville, le "El Huerto". 
ceviche à la cuillère
Nous repassons par la ville mais cela devient dangereux de se promener en ville :
 
car le carnaval est proche...
 ...et tous les jeunes se promènent avec des ballons remplis d'eau qu'ils balancent dans tous les sens. Des dizaines de vendeurs ambulants vendent des sacs de munitions prêts à l'emploi.
des vendeurs ambulants préparent des "munitions"
 
 
 Dimanche au matin, Tiny est sur le départ 
et rentre à Lima, enchantée de son séjour.
son avion décolle
Je prends de suite la route de la Paz . 
Celle-ci se transforme vite en piste avec descentes, montées et boue...
 Les paysages sont superbes 

mais dès que je peux, je rejoins l'asphalte, en obliquant vers la route Potosi-Oruro.
Près de Oruro, je pars visiter le site de Catacala 
où on peut admirer des peintures rupestres de lama.
 Ça casse rien...
 mais je croise un camping-car Toyota pickup avec une cellule...française !
Deux français:  Liliane et Alain qui voyagent depuis un an et demi en Amérique du sud. 
Ils sont de Montelimar.
leur site:  http://amesudali.blogspot.com/
Nous sympathisons, prévoyons de souper ensemble;
menu proposé : truite au vin blanc !
Derrière la grotte il y a un élevage de truite; nous nous y rendons pour en acheter.
La vendeuse est ravie et le prix fixé à 40 bolivianos;  
petit problème:  l'épuisette pour attraper les truites est à l'intérieur de la cabane...
 et les clefs du cadenas aussi...!
je propose de scier le cadenas (qui doit bien valoir 40 bolivianos !)
On pêche 4 grosses truites qu'elle nous vide

pour être fraîches, elles sont fraîches !!
 et partons dormir sur le site des termes de Obrajes afin de se lever pour se tremper dans le bassin chaud dès le matin.
Les truites sont cuites en papillote et le vin blanc de Kohlberg est à la hauteur,
 nous passons une excellente soirée, à philosopher sur la vie, sons sens, ses questionnements...
liliane et Alain
 Le matin, après une baignade délicieuse avec Alain, (Liliane est une grosse dormeuse!)
et après avoir changé le système d'attaches du Paramoteur...
 (qui s'est encore cassé à cause des chocs de la route) 
grâce aux sangles à cliquet que Alain me donne,  
nous partons chacun de notre côté: ils vont vers le parc de Totora et moi je prends la route de LaPaz.
Avec un carnet de choses à faire:
-pour Léonce

(solutionner la fuite de gasoil sur les injecteurs, les feux de signalisation, le parechocs en fibre de verre, la bouteille de gaz, un soufflet  de cardan, les amortisseurs ...)






-pour le Paramoteur ( qui a besoin d'une ultime soudure)

Diego et Oscar,  dans leur entreprise familiale, mes sauveurs... qui ont tout le matériel possible et imaginable

 Je découvre par hazard à Lapaz mon sauveur : un "serrurier magique" qui arrive à me fabriquer une clé à partir de rien et qui permet d'ouvrir la porte latérale de Leonce; de plus il me copie le seul trousseau de clefs qu'il me restait
l'Arsene Lupin Bolivien à l'oeuvre

Je me prépare à accueillir Colette, une "vieille" amie (38 ans qu"on se connaît) qui arrive lundi et vient  passer 3 semaines avec Léonce et moi.

le trajet de ces derniers jours


La suite, avec Colette...

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