La température la journée est vite étouffante (Leonce affiche souvent 35°C à l'intérieur);
en roulant fenêtres ouvertes j'arrive à me rafraîchir mais vivement la côte et ses brises de mer.
En approchant, un panneau m'interpelle...
San Bernardo del viento...serait-ce un signe ? en tout cas je fais le détour et arrive à ce village côtier; belle plage et Leonce trouve un chouette endroit au bord de mer.
Les jeunes sont attirés par le paramoteur et à côté de leur terrain de foot, j'installe le filet de volley-ball et recrute des joueurs pour jouer jusqu'à la nuit.
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| le lanceur et son ressort ! |
Le matin, petit vol en vue d'un traditionnel échange de photos contre repas.
En l'air mon moteur s'arrête:
le lanceur a explosé avec son ressort;
pas de pièce de rechange !
je remonte le paramoteur sur le toit et décide d'assembler mon paramoteur de rechange qui dort dans une malle depuis mon départ voici 2 ans; le top 80; moins puissant mais qui a fait le Mali et survécu à tant de maltraitance !
Je l'assemble et lance le moteur...il démarre au premier coup !
Je redécolle et fais des photos.
Je rencontre Jorge et Belsy, un couple de colombiens qui vivent au bord de la mer;
lui est artiste : il récupère du bois flotté sur la plage (et Dieu sait s'il y en a) et imagine à partir de leurs formes des objets d'art et/ou utiles (coupes, bancs, chaises...)
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| un bois flotté représentant un trophée de rhinocéros ! (juste la corne a été rajoutée) |
Jorge a 3 chats ...à castrer...cela l'arrangerait...que je les allège....des bijoux de famille...
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promenades, ...
Jorge aimerait que j'achète un terrain mitoyen et qu'il me construise une cabane en bambou;
pourquoi pas ?
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| Daniel (fils) Belsy et Jorge |
Je reprends la route; un panneau indique "volcano de lodo" ou volcan de boue ? Curieux...
c'est un cratère de 10m de diamètre ( 5m de rayon; 31,5m de circonférence)
où trempent des masses brunes;
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| les cordes servent à se déplacer car on est englués |
c'est une mare de boue aux vertus thérapeutiques: tout ce qui touche la boue est guéri...!
J'y plonge tout entier:
la douche s'impose
Je rejoins la mer pour y manger des huitres de palétuvier,
ouvertes et placées dans un gobelet, on engloutit la douzaine d'un coup (1€)
et un traditionnel plat de poisson, riz, patacones (bananes frites)
et y retrouve 3 copains motards rencontrés dans la boue; (c'est plutôt eux qui me reconnaissent !)
ils font un tour d'Amérique du Sud en moto entre copains; très sympas !
En route pour Carhagène de los indias, ville coloniale très bien conservée et qui a un passé prestigieux convoitée par les pirates des Caraïbes (Francis Drake).
Fondée en 1533, Cartagene possède d'importantes fortifications dont des murailles équipées de canons
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| la porte de l'horloge |
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| un Botero de face |
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| le même de dos |
Devant les remparts un terrain de foot; je décolle (vent un peu fort) mais à peine à 50m d'altitude mon moteur s'arrête; je me repose au bout du terrain de foot.
L'office de tourisme me renseigne le téléphone d'un type qui fait des baptêmes de paramoteur: Carlos
je le contacte, on se retrouve et passons la soirée ensemble avec sa copine.
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| Ajouter une légende |
Le matin je décide de faire des photos aérienne de Cartagène ;
je décolle de la plage proche, survole la vieille ville; les batiments sont superbes;
je me pose dans le terrain de foot mais je me pose un peu long et ne peut éviter un petit muret de béton en travers que je percute avec mes 2 talons...bilan: talonnade (talons sensibles pour 2 semaines)
Je prends un taxi, rejoins Leonce, viens rechercher l'aile et le paramoteur et pars direction Vénézuela,me trouver un coin au calme...
...pour dégonfler mes talons qui gonflent à vue d'oeil et montrent de beaux hématomes.
Je reste ainsi 3 jours au bord de la mer avec Juan qui m'apporte mes repas dans ma chaise longue.
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| Juan, ma nounou ! |
Je repars.
Au fur et à mesure que j'approche du Vénézuela, on voit au bord de la route des revendeurs d'essence de contrebande (comme au Benin voisin du Nigeria)
Mon objectif maintenant; arriver au Vénézuela (qui détient le triste record mondial de criminalité...)
pour en ré-entrant en Colombie, bénéficier des 3 mois qui me permettront de rentrer en Europe;
je laisse Douchka à une station service et entreprend les formalités:
passage sortie de Colombie, entrée au Vénézuela, plein d'essence
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| le litre d'eau coûte plus cher que le litre d'essence |
papiers douane de Leonce et retour dans l'autre sens
sortie Vénézuela (où le douanier m'explique que le visa touristique pour le Vénézuela m'oblige à y rester un jour minimum!
comme je n'ai pas prévenu Douchka, je paie le petit backchich qui annule cette obligation !
entrée Colombie (j'ai de nouveau droit à 3 mois) et papiers douaniers de Leonce.
je retrouve Douchka et repartons de suite vers la mer.
La région de Guajira est une zone très aride de salines.
Sur la route je demande mon chemin à un cycliste,
il ne veut pas me dire le chemin mais veut bien me guider... si je l'embarque lui et sa fille...
sitôt dit sitôt fait
les plages sont belles tout le long de la côte;
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| le soir petit orage et pluie: cela faisait 2 ans qu'il avait pas plu |
Carlos m'avait mis en garde:
"à la Guajira il ya un vent qu'on appelle fou:il se lève très vite et est violent de suite !"
Je confirme,le temps de me préparer...le vent fou était là...alors j'ai pas insisté.
A Riohacha, je suis en train de préparer le café, une voix m'interpelle en Français:
c'est Charlie, 27ans qui a quitté la France depuis 5ans et jongle aux feux rouges pour se faire un peu d'argent;
il fait également un peu d'artisanat (bracelets brésiliens)
Une nuit à la plage de Palomino
Le nouveau code de la route colombien vient de sortir...
Passé Santa Marta, je m'arrête sur la plage...petit vol de plage
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| à l'embouchure, le contraste des couleurs est saisissant |
...photos de l'hotel Popeye
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| Popeye c'est le squelette de maître nageur qui surveille la baignade de son mirador |
...et le proprio est enchanté de m'inviter... manger une cassolette de fruits de mer...
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| à bientôt |
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